lundi 18 mai 2009

CANNES - GO GET SOME ROSEMARY


L'un des vrais plaisir de ce Festival : retrouver la joyeuse bande de Josh Safdie ! J'avais rencontré le cinéaste new-yorkais et sa compagne il y a peu, c'était à Paris pour la promo de The pleasure of being robbed. Ils sont de retour à la Quinzaine des Réalisateurs avec Go get some rosemary que Josh à réalisé avec son jeune frère Benny.
Dans ce film les deux frères s'inspirent de leur enfance et racontent l'histoire d'un père (joué par Ronald Bronstein) qui ne voit ses enfants que deux semaines tous les six mois. On retrouve le même esprit que dans le précédent film, avec toujours cette caméra qui ne cesse de vivre et de bouger au rythme du coeur de celui qui la tient. La différence tient dans la narration, beaucoup plus développé que dans The Pleasure. Le film dure d'ailleurs 30 minutes de plus. On y retrouve quand même des moments de vérité incroyable, grâce à cette façon de filmer les acteurs de loin lorsqu'ils sont à l'extérieur. En témoigne cette scène dans un fast-food. Ronnie commande son hot-dog, les serveurs ne jouent pas, ils sont dans la vraie vie.

Avant de les interviewer très prochainement, j'ai pu passer la soirée avec eux lors de la fête organisée en l'honneur de leur film. Pour m'apercevoir à quel point la réalité peut parfois dépasser la fiction. Ces gens sont aussi délicat et adorable que leur film. Du début de la soirée, où ils ont voulu rejoindre la villa à pied (pourtant situé sur les hauteurs de Cannes), créant ainsi une joyeuse expédition pour les happy-few, à la fin où Josh faisait le service après avoir sauté dans la piscine, ils n'ont jamais cessé d'être avenant avec les gens. Il faut voir les yeux de Josh et Benny briller lorsqu'on leur parle de l'article si élogieux des Cahiers du Cinéma, où même les deux enfants du film qui continuent à jouer avec leur père de cinéma, Ronald Bronstein. Une jolie fête pour un joli film... Qui se termine au petit matin ! Difficile ensuite d'enchaîner avec les projections, je n'ai vu qu'un film en deux jours.... Aïe.

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