
Ce film a été fait avec peu de moyen, alors on a reconstitué une France de Giscard en intérieur. Les vinyls trainent partout, on s'enfume, on voit Thierry Neuvic se prendre pour Eddy Mitchell, Biolay laisse échapper son couple pendant un match des Verts, Guillaume Depardieu en vieille canaille des comptoirs propose un flip' à Stella... Voici comment Sylvie Verheyde nous (re)plonge dans cette époque.
Stella ne rentrera pas ce soir et découvre la famille de sa nouvelle copine. On n'y parle pas de Rocheteau, mais de Cocteau. Leur préoccupation n'est pas l'alcoolisme, mais le socialisme. Quand elle retourne au café, elle retrouve ses parents largués, qui la laissent seule face à ses problèmes. Alors elle va devoir se battre, au propre comme au figuré, afin de s'imposer, à l'école comme à la maison.
Sylvie Verheyde n'est pas rancunière, car Stella, c'est son histoire. Et en racontant cette jeunesse douloureuse avec une douce mélancolie, elle signe une belle histoire d'enfance, dans cette Histoire de France.
Gladys, l'amie de Stella, pense que cette famille est "très romanesque et très française"... Il paraît que la vérité sort de la bouche des enfants, alors voici qui résume bien le film !
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